Arnaques et fraudes financières

Très réglementés.

Mais la bureaucratie a ses boomerangs, l'hyper-réglementation
peut être source d'effets pervers : un maquis réglementaire
crée une "surcharge cognitive", opacifie la situation, rigidifie
les choses et au total privilégie ...les plus malins et les plus
filous.

Etroitement surveillés / et pragmatiquement supervisés

Avoir des superviseurs compétents et aux moyens adéquats,
pouvant détecter, prévoir et arrêter les dérives est bien plus
intelligent, important et efficace qu'un tel maquis réglementaire
...si ce travail de police, aussi bien de terrain que scientifique,
est vraiment fait.

Mais quelques soient les garde fous - futiles ou intelligents - ces rouages
de la finance fonctionnent avec des êtres humains.

Et chez les êtres humains, la tentation de frauder est grande, qu'il y
ait ou non de

l'argent en jeu, mais encore plus quand il y en a !

De plus, les "chiens de garde" de la finance, la fonction existe, ne font pas
toujours leur travail, soit par incompétence, soit par cloisonnement (par
pays, types d'activités), soit délibérément.

Malgré toutes les qualités des êtres humains, si si, ne soyons pas
modestes, et toutes les précautions et surveillances possibles, on
ne peut nier certains travers comportementaux, tels que cupidité,
aversions maladives, illusions, et moutonnisme, hé oui les victimes
ont aussi leurs failles, qui n'excusent en rien la malhonnêteté de
ceux qui les exploitent.
Cela fait que la saga des petits et grands scandales financiers
n'est pas prête de prendre fin, comme celle du brigandage en
général.

Petite leçon de survie à ne pas oublier:

Un rendement financier wealth

exceptionnellement
élevé correspond à un
risque risk

exceptionnellement élevé.

=> Rappelez vous-en si on vous fait miroiter de gros
rendements !

L'exemple des "subprimes"

La crise financière de 2007-2011 dite des "prêts subprime
américains" est un exemple type, et particulièrement massif,
de pratiques malhonnêtes.

A) Comment la pyramide fut montée

Les banques ont accordé des prêts immobiliers, à quantité
d' emprunteurs insolvables. Elles ont regroupé ces créances, oh
art du déguisement, pour les transformer, en titres de placement et
contrats dérivés financiers - en réalité pratiquement sans valeur -
proposés aux investisseurs, pour en fin de course, là vous n'allez pas
le croire, les voir revenir en partie dans leurs propres portefeuilles.
L'arroseur arrosé...

Les principales incitations quasi officielles ayant favorisé cette dérive et
supercherie, l'une des plus grandes arnaques politico financière de tous
les temps, furent:

Une création massive d'argent

par une politique de création monétaire et de taux de
crédit très permissive (argent abondant et quasi gratuit),
essentiellement par les autorités monétaires américaines,
grands déverseurs et flood

inondeurs de dollars.
Le surnom de "semeur de dollars par hélicoptère" fut parfois utilisé
pour désigner le Federal Reserve System, la banque centrale US.

Le mot d'ordre politique n'était-il pas, outre le fait qu'accorder des
crédits compense le manque de revenus et de consommation :
"tout américain, riche ou fauché, doit être propriétaire de logement,
seule sa taille et sa localisation sont optionnelles" .

Combinée avec une grande négligence

(incompétence, naïveté ou collusion?) dans la surveillance
des évolutions rapides des techniques et pratiques financières.
A joué ainsi le développement d'instruments financiers très
complexes et en fait peu transparents, un enfumage qui
aurait dû être regardé de prês plutôt que de se laisser pétrifier
par l'extase devant le génie.

Il y eut ainsi un échafaudage de:

Titrisation de créances sans valeur

cette technique de regroupement de prêts dans un
portefeuille transmissible sous forme de valeurs
mobilières négociables n'est pas condamnable en soi,
mais le devient s'il couvre un dépotoir de créances
irrécouvrables.

Création de sociétés de placement fantômes

("conduits", "véhicules")
Elles servaient pour négocier ces actifs et les abriter en
"hors bilan".
On a pu parler d'un système bancaire parallèle, de banque
de l'ombre (shadow banking).

Contrats dérivés (options de solvabilité de crédit, ne riez pas !)

Ils étaient cédés sans marché organisé ni garanties de
liquidité.

Difficile pour l'investisseur de savoir ce que cachaient, derrière une
allure aguichante, les produits financiers sur lesquels il plaçait
ses fonds.

B) Comment elle s'est effondrée

Ces pratiques, obscures de par leur sophistication, et facilitées par le
crédit bon marché et facile:

aboutirent à un énorme

"effet de levier financier" avec très peu
de capitaux propres et beaucoup de dettes.
Celles-ci sont devenues des "dettes toxiques" ou "actifs toxiques"
en se révèlant illiquides, personne ne voulant les racheter.

prirent la forme d'une gigantesque fraude pyramidale

de plusieurs milliers de milliards de dollars.

Cet échafaudage, en s'écroulant, a produit une crise menaçant quasiment
toutes les institutions financières tant américaines que planétaires, liées
entre elles par des relations de comptes, de tomber en faillite l'une après
l'autre par effet domino (risque systémique).

Cela a entraîné aussi une crise des financements à l'économie, l'une des
causes d'une récession mondiale (conjuguée à d'autres déséquilibres
et déficiences économiques qui rendaient cette récession prévisible de
toute façon).

Au delà des subprimes
D'autres pyramides plus classiques (Madoff, Stanford) s'y sont mêlées.

Dernier point, divers gouvernements ont voulu pallier à une gestion
budgétaire laxiste par émissions massive de dettes souveraines.
Certains se retrouvent à leur tour en mauvaise posture ...ainsi que ceux
qui ont souscrit ces emprunts.

Un autre exemple de truquage à grande
échelle : le scandale du Libor / Euribor

Le Libor (London interbank offered rate), d'une devise donnée (dollar,
euro, livre...) est un indice de taux d'intérêt publié chaque jour à
Londres après consultation d'un panel de grandes banques où chacune
était censée indiqué le taux auquel les autres banques sont disposées à
lui prêter à court terme dans te devise. Il y a un Libor pour chaque
échéance.

A l'été 2012, suite à une enquête sur la Barclays à Londres il a été établi
que certaines banques déclaraient souvent un taux minoré
ou majoré par rapport à la réalité de leur situation et des transactions
réellement pratiquées.

A été mise à jour par la Commission européenne le même trucage de
l'indice cousin, l'Euribor, sur les marchés européens

L'indice libor était donc couramment faussé.
Le problème est que c'est le taux de référence de multiples opérations de
crédit, de placement et de contrats financiers dérivés.

La diversité et le volume des opérations et le fait que le truquage s'est étalé
sur de longues années, rend sans doute impossible de recenser tous ceux
qui ont été avantagés ou lèsés.
L'incidence totale sur les déposants, emprunteurs et autres opérateurs de
marché se chiffre sans doute en dizaines ou centaines de milliards de dollars.

Désormais a été mis en place une révision complète du mode de fixation
de ces indices, sous l'égide d'un marché organisé (Euronext...), avec un
panel de banques plus nombreux et la prise en compte de transactions
réelles tant pour Libor que l'Euribor .
Par ailleurs de très lourdes amendes, allant de centaines de millions
d'euros jusqu'à des milliards de dollars ont déjà été imposées à des
grandes banques particulièrement impliquées.

Et émergea un autre scandale massif!

Il fut ensuite découvert aque le plus grand marché financier du
monde, vous avez bien lu, celui des devises (forex pour les intimes),
qui ne s'est jamais soucié de s'organiser, a connu régulièrement des
truquages massifs causant tout aussi régulièrement de grands dégats.

Des enquêtes amenèrent à sanctionner des établissements bancaires
parmi les plus actifs de de ce marché, donc les mieux aptes à manipuler
l'information sur les cours servant de référence aux autres établissements
et aux ...utilisateurs. Hé oui, vous et moi quand nous prenons un café
dans une autre zone monétaire

Les escroqueries sur actions boursières

Les fraudes boursières sur actions sont un cas typique.
On peut les explorer sous les angles suivants:

A) Qui sont les fauteurs potentiels ?

Le mobile, le moyen et l'opportunité.
Comme on dit dans les séries télé !

Dans le cas des actions, on peut trouver, parmi les protagonistes
potentiels de ces tromperies, agissant individuellement ou de concert :

1) Des dirigeants de sociétés cotées en bourse.

2) Aussi leurs comptables / auditeurs / agences de

notations

3) Des professionnels du marché / de la finance

(banquiers, courtiers, analystes, conseillers, gérants de fonds),

4) Des actionnaires importants (grosses mains)

5) Des médias financiers (et autres),

6) Même des responsables d'institutions publiques,

directement ou en jouant les aveugles.

7) Bien entendu les créateurs de fausses agences / faux
     organes de placement,
      Mais cela ne se limite pas aux cas des actions, tout instrument
      financier même imaginaire peut faire l'affaire pour l'escroc.

B) Pourquoi le font-ils ?

A quoi servent les mirages

Les fraudeurs peuvent viser à:

1) Gonfler ou réduire les attentes des investisseurs.

     Cette manoeuvre leur insuffle soit l'espoir que les cours des
     actions vont monter, poussant les victimes à en acheter et
     permettant à ces fraudeurs de les vendre cher, soit la crainte
     qu'ils vont baisser, pour que le fraudeur puisse les acheter à
     bas prix.

2) Ou bien entretenir ces attentes si elles favorisent leurs plans,
     maintenir le sentiment haussier ou baissier ..

3) Ou cacher des problèmes financiers.
      Quand les gens sont désespérés, ou simplement cupides, ils
      peuvent être tentés de déguiser la vérité ou de jouer de drôles
      de jeux.

C) Comment font-ils ?

Trucages, hameçons et cachotteries

L'humanité a inventé mainte façons d'influencer les comportements par
des informations trompeuses (propagande, désinformation,
information sélective...).
Il s'agit notamment de :

1) Mentir. Soit directement (fausses informations).
     Soit, de façon plus élaborée, monter une histoire ayant une
     apparence de vérité.
     Puis répéter le mensonge jusqu'à ce qu'il devienne familier et
     que cequi n'est qu'imposture semble vrai et pertinent.

2) Cacher ou tronquer / encadrer ("framing") la vérité (mentir
     par omission de certains éléments).
     Ou au moins insister sur des aspects sensationnels pour
     laisser dans l'ombre des informations en réalité plus importantes
     (signaux faibles).

3) Créer de fausses impressions, des leurres et écrans de fumée,
     diriger les gens sur la mauvaise piste, les inciter à agir dans le
     mauvais sens.
     Les manipulateurs financiers jouent sur les travers comportementaux
     cognitifs et émotionnels des investisseurs.

4) Ou appâter par une rhétorique, à base de:

Trucages cognitifs :

démonstrations et présentations réductrices, cadrées et
formatées, sophismes, "oublis", leurres, historiettes,
détournements de vocabulaire, clichés, slogans...

Et/ou pièges émotionnels :

illustrations visuelles simplistes, autres présentations et
métaphores réductrices et stéréotypées qui jouent sur les
couples avidité / peur, ou douleur / plaisir, ou d'autres
tendances de l'affect.

Sur les marchés financiers, on trouve comme moyens de tromperie les
plus courants :

1) Des bidouillages, pour ne pas répéter trucages, de comptes
     et statistiques,

2) Des fausses nouvelles, signaux trompeurs,
      promesses de résultats très supérieurs à la moyenne.

3) L'information sélective et l'écran de fumée pour cacher
     la vérité : descriptions hermétiques, appel au secret.

4) Le matraquage d'informations orientées ("spin") par
      les médias, conseillers, analystes, sociétés...

5) le détournement d'outils de marché (cf. la section ci-dessus
     sur les subprimes et aussi plus bas le chapitre manipulation)

4) Quand opèrent-ils ?

Quand l'occasion fait le larron

Certaines périodes sont plus propices aux excès de marché que d'autres
et apportent plus d'occasions d'appâter les investisseurs (voir. plus bas le
paragraphe "timing").

Manipulations et manoeuvres financières
délictueuses : les bases

S'il vous plait, retirer votre main de dedans mon cerveau !
Et aussi de dedans mon chéquier!

A) Définitions

Définition (générale) :

manip

Manipuler les gens est leur présenter les choses d'une façon les
incitant à penser et agir selon les buts du manipulateur.
A peu près tout le monde, dès l'enfance, tente de manipuler tout le monde.

Définition (spécifique) :

Une manipulation de marché financier est une manoeuvre
délictueuse qui crée de fausses apparences sur l'évolution des prix
des actifs.
La tromperie vise à inciter les investisseurs à s'engager financièrement
dans un sens (achat ou vente) qui, loin de correspondre à leur intérêt,
procure des gains immérités au manipulateur.

B) Effets sur les investisseurs,
les marchés, l'économie...

Richesses détournées vers les mauvaises poches.

La manipulation de marché a deux effets négatifs :

Des dommages aux investisseurs, (cf. le chapitre "fraude".

Ces victimes peuvent surpayer un actif au prix artificiellement
gonflé, ou le céder à un prix artificiellement déprimé.

Inefficacité économique dans l'allocation des ressources,
- en inondant certains secteurs économiques et y créant de
sérieux déséquilibres (gaspillage de capitaux, surévaluation...),
- et en privant d'autres secteurs de fonds qui seraient mieux
- utilisés.

La manipulation de marché peut devenir massive comme dans le cas
des prêts subprimes mentionné plus haut.

Les techniques des manipulateurs

Deux catégories principales de techniques servent habituellement pour ces
impostures:

A) Falsifier l'information

Cet aspect a été développé plus haut.
Il s'agit de mentir, déguiser, tronquer ou cacher la vérité et de jouer sur
l'émotion.

Divers canaux d'information sont utilisés: medias traditionnels,
buzz internet, conseillers, bouche à oreille ("communication virale").

B) Détourner l'utilisation des outils de marché

Par manipulation directe

des cours / tendances / signaux de marché en lançant
artificiellement des buysell

achats ou ventes en bourse.
Cet "agiotage" vise à faire monter (pour permettre au manipulateur
de le vendre cher) ou de faire baisser (pour qu'il l'achête bon marché)
le prix d'un actif au delà ou en deçà de ce qui serait justifié (voir
évaluation financière).

En édifiant un échaffaudage d'opérations hypercomplexes,

ramifiées, et au total peu transparentes
Même les investisseurs avisés ont du mal à comprendre sur quoi
elles portent exactement, mais sont impressionnés par leur
"modernité" (ingénierie financière, voir ci-dessous).

Ce fut le cas pour les subprimes détaillés plus haut, où furent
accumulés outils de titrisation et contrats dérivés, des maillons
toujours plus nombreux d'une longue chaîne de transactions
financières sans fondement solide.

En montant des escroqueries beaucoup plus simples

mais tout autant redoutables
Une forme hélas assez courante est celle des
systèmes pyramidaux de placement.
L'escroc fait croire qu'il a une martingale pour multiplier l'argent
et il trouve des épargnants crédules pour lui confier leurs économies.
Ces nouveaux souscripteurs payent - sans le savoir - les intérêts et
remboursements de ceux qui sortent.

Cela se passe à petite (quelques victimes) ou grande échelle : les
chaines pyramidales de Ponzi et de Madoff ont porté sur des
montants colossaux et un nombre considérable de victimes.

L'ingénierie financière en question?

La terrine du chef.

L'ingénierie financière consiste à combiner, découper, voire créer, des
instruments financiers synthétiques.
Elle n'est aucunement à diaboliser en tant que telle.

Elle permet aux institutions financières de:

Offrir des cocktails de placements

sous forme de produits financiers uniques mixant en arrière plan
des instruments variés pour s'adapter de près aux besoins
des épargnants (liquidité, rentabilité, sécurité, horizon de temps,
aspects légaux et fiscaux...).

=> Par contre la tromperie par échaffaudage pyramidal de produits
       obscurs, sous prétexte de sophistication financière, cachant sous
       un paravent technique la piètre valeur des actifs sous-jacents, 4
        est bien entendu de l'arnaque.

Contribuer à l'équilibre de projets économiques (investissements...),

qu'ils soient publics ou privés, en réunissant et optimisant les
ressources financières et leur utilisation, et en anticipant
et couvrant les risques.

=> On peut toutefois souhaiter que les responsables aient plus de
       culture financière pour dialoguer avec les financiers et ne pas
       "se laisser avoir" par eux.
       Comme en tout domaine, les décideurs, plutôt que les experts,
       doivent rester les décideurs.

Cibles et périodes préférées
des manipulateurs

A) Les cibles de marché propices

Certaines cibles de marché, facilement repérables par les radars
des manipulateurs rendent les choses plus faciles pour eux.

Il est assez facile de manipuler les cours des "small caps" (actions à
petite capitalisation boursière).
Par contre pour truquer un marché large et très liquide, un individu mal
intentionné doit avoir une grosse influence personnelle, ou d'important
moyens, soit faire partie d'un groupe puissant (collusion).

Cela dit, un ensemble d'individus peut s'auto-manipuler, comme le
firent de concert pratiquement toutes les grandes institutions
financières qui ont accepté comme monnaie de bon aloi des
instruments financiers basés sur des prêts subprime.

B) Le timing adéquat

Les manipulateurs tendent à rechercher, outre les bonnes cibles
d'arnaque, le moment opportun, dit "moment psychologique",
quand "les esprits sont mûrs".

Une manipulation "marche mieux" si elle correspond aux attentes et
croyances communes, aux émotions courantes et aux défaillances
cognitives (travers comportementaux) répandues.

Certaines périodes sont plus propices aux excès de marché que
d'autres.
Elles multiplient les occasions de manipuler, appâter et tromper.

C'est le cas notamment, quand les marchés deviennent sillymad

exubérants.
Les investisseurs sont alors en quète de nouvelles friandises à se mettre
sous la dent.
De plus, les règles et contrôles se relâchent, les autorités de surveillance
étant elles-mêmes contaminées par l'euphorie générale (ou la collusion).

Lors de ces folies acheteuses, la crédulité atteint un sommet.
Cela accroit la tentation de promouvoir n'importe quel canard
boiteux.

Et les tromperies financières par les Etats ?

Nous n'insisterons pas ici sur les arnaques monétaires et financières des
Etats, des institutions qui ont facilement tendance à se croire tout permis.
La liste en est longue et passionante, et vous pouvez avec intérêt l'obtenir
auprès de vos historiens préférés.

Pour rester dans l'actualité un mot quand même de ce que j'appelerais
"le piège keynésien".
Il s'agit d'une utilisation abusive des théories de Keynes par les politiques
en faisant croire que la croissance économique peut être
obtenue par parachutage d'argent gratuit en surendettant l'Etat
et poussant les feux de la création monétaire.

Seulement voilà, la facture des déjeuners gratuits arrive un jour au
courrier,
On voit maintenant ce résultat néfaste dans la tourmente de la dette
souveraine et les troubles du système monétaire mondial.

Lectures complémentaires

Concernant les travers comportementaux sur lesquels
s'appuient les manipulateurs et fraudeurs, et les
anomalies de marché pouvant en résulter, le lecteur
trouvera des détails dans le site finance comportementale.

(sample / échantillon)

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M.a.j. / updated : 16 sept. 2015
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